130 millions de dollars accordés à un client biopharmaceutique de l'Analysis Group dans le cadre d'une décision de rupture de contrat

Analysis Group a été retenu par Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan pour le compte de Shareholder Representative Services (SRS), le plaignant désigné par les anciens actionnaires de Syntimmune, dans le cadre d'un litige pour rupture de contrat intenté contre deux grandes sociétés pharmaceutiques. SRS prétend que les défendeurs ont violé leur accord de fusion de 2018 avec Syntimmune en ne faisant pas d'efforts commercialement raisonnables pour développer un traitement par anticorps monoclonal pour les maladies auto-immunes. SRS a également allégué que les défendeurs ont refusé d'effectuer un paiement d'étape de 130 millions de dollars à la suite de l'achèvement réussi d'une étude clinique de phase 1 pour ce traitement. 

Une équipe du Analysis Group dirigée par la Managing Principal Jee-Yeon Lehmann, le Principal Brian Ellman, les Vice Presidents Federico Mantovanelli et Philipp Tillmann, la Manager Olivia Althans et la Consultant Liz Neyens a soutenu quatre experts affiliés, qui ont tous déposé des rapports et témoigné lors de la déposition et du procès. 

• Denis Boyle a donné son avis sur des sujets liés aux processus de chimie, de fabrication et de contrôle (CMC) pour les médicaments biologiques. 

• Michael S. Kinch s'est prononcé sur la probabilité de succès des essais cliniques et des approbations réglementaires. 

• Mark S. Robbins s'est exprimé sur les approches réglementaires biopharmaceutiques, le développement clinique et le caractère raisonnable des délais de développement. 

• John Russell s'est exprimé sur le paysage concurrentiel, le potentiel commercial, la tarification et le remboursement dans l'industrie biopharmaceutique. 

Se référant aux témoignages du professeur Kinch, du docteur Robbins et de M. Russell dans son avis, un juge de la cour de chancellerie du Delaware a accepté l'argument de SRS selon lequel les défendeurs ont violé les exigences de l'accord de fusion et a accordé 130 millions de dollars à SRS à titre de compensation pour le paiement d'étape manquant. La Cour a également estimé que les défendeurs n'avaient pas respecté l'obligation contractuelle de déployer des « efforts commercialement raisonnables » pour développer et commercialiser le médicament et a indiqué qu'elle émettrait ultérieurement un avis sur les dommages liés à l'arrêt prématuré du programme par les défendeurs.